Le mur n’est pas qu’un simple édifice de défense, c’est aussi le bastion des elfs étant restés loyaux, offert par Helly’Oth après l’éveil des anciens suite au sacrifice de Clo. Le mur est l’une des plus anciennes constructions connues. Il obstrue la Trouée des Géants. Il est l’un des trois vestiges du troisième âge. Le mur et sa cité furent édifiés par les dieux, les elfs, les nains, les kyns et les orks. Il abrite une ville verticale nommée Khor sous forme de tours et d’arches sur son versant est, quatre-vingt dix milles âmes de tous horizons y vivent.
Khor est divisé ainsi. L’étage le plus bas est pour les personnes de passage et les commerçants. Le second abrite les artisans, les artistes et les créatifs en tout genre. Le troisième accueille le centre politique et religieux de Khor. Quant au dernier étage, celui donnant accès au mur, sert de centre militaire. Des générations de braves de toutes civilisations s’y succèdent afin de veiller sur les dangers pouvant provenir d’au-delà du maelstrom d’Helly’Oth, plus à l’ouest.
De par son statut particulier, dû au fait que la gérance de Khor soit dévolue aux elfs, de nombreux arcanistes renégats arpentent la ville. Le mur est le point le plus au nord de la Clotie ou les mages élémentalistes et arcanistes peuvent être libres en dehors des institutions des royaumes. Les elfs interdisant leurs traque au sein du mur. Mais la région avoisinante n’en n’est que plus dangereuse pour les enfants d’Avhor, nom donné aux humains ayants des facultés magiques. Le mur sert donc de poste avancé aux communautés de mages présentes dans le sud, notamment aux sein des cités libres.
Les habitants de Khor louent toutes les divinités et tout les dieux sous l’impulsion des elfs. Une église dédiée à Ist’Ara, déesse vivante des anciens, fût édifiée après leur éveil à l’aube du quatrième âge. Dans le but d’invoquer sa clémence et que son peuple n’entreprenne plus d’attaques contre les civilisations du plateau. C’est le seul endroit recensé ou Ist’Ara est priée en Clotie. Des pèlerins de tous les royaumes, s’y rendent toute l’année par pure dévotion envers les dieux ou par châtiment.